Terminons notre revue des postes par l'arrière. Une nouvelle fois, je vous recommande le post de Franz, encore une fois dans le topic "qui à l'ouverture", qui est particulirement bordélique... et qui décrit parfaitement l'évolution du poste d'arrière à travers le temps, et particulièrement en France (ceci dit, je ne suis pas vraiment d'accord avec lui sur Blanco et Sadourny, mais ça n'engage que moi).
Grosso modo, l'arrière est le dernier rempart en défense, ce qui fait qu'il doit être un gros plaqueur et être solide sous les coups de pied. la moindre de ses boulettes peut se transformer illico-presto en essai. En revanche, la moindre de ses inspirations peut se transformer en essai, mais pour son équipe.
Les arrières grands relanceurs sont en général un vrai plaisir à voir évoluer, remonter une défense en alternant les crochets, soit avec une attitude très vive et nerveuse (Jason Robinson) soit avec une course nonchalante et fluide qui évite les défenseurs comme une vague (comme Blanco ou Poitrenaud) et qui dégage une impression de facilité déconcertante. Traditionnellement, l'arrière est en quelque sorte l'électron libre de l'attaque dans la mesure où il vient s'intercaler si il l'estime nécessaire et là où il l'estime nécessaire (sauf dans les plans de jeu très cadrés comme celui de Bernie) et vient apporter son plus.
Le 15 idéal serait un subtil mélange entre un 10 pour la vision de jeu et le jeu au pied, un 2è centre pour les appuis et les prises d'intervalles et un ailier pour la vitesse et les débordements et un flanker pour la défense. en gros, il doit tout savoir faire, quoi. Beau poste s'il en est, mais parfois, quand l'adversaire joue tout à la main et possède une grosse conquête, l'arrière ne voit pas beaucoup le ballon du match. C'est tout de même rarissime...